Cartes, phénologie, nombre de données, etc...
Longueur : 25 cm
Envergure : 39-42 cm
Poids : 80-140 g
Cette grive est reconnaissable à la calotte de sa tête et sa nuque grises, son dos brun-roux, son croupion gris clair, sa queue assez longue et noire, sa poitrine ocre, son ventre et le dessous de ses ailes blancs. Le dessous de son corps est tachetée de sombre qui s’estompent sur les côtés. En vol, on la repère à son vol doux onduleux.
La Grive litorne habite les lisières, les bosquets, les parcs bordés de prairies. En hiver, il est fréquent d’observer des regroupements de plusieurs centaines de grives dans les prairies humides. Les passages migratoires ont lieu en février puis en octobre-novembre.
Le nid est le plus souvent situé en haut d’un chêne, un peuplier voire un érable ou un épicéa, souvent au niveau d’une fourche. Les couples de Grive litorne nichent volontiers en petites colonies pour se défendre plus efficacement face aux rapaces.
Selon la saison, la Grive litorne recherche des vers, des insectes, des petits escargots et, en hiver, des baies restées dans les haies ou tombées au sol.
La Grive litorne est une espèce chassable. Elle est classée « en danger » sur la Liste Rouge des oiseaux nicheurs de Bourgogne.
Les rapaces sont les principaux prédateurs de la grive.
Ce turdidé originaire de la taïga sibérienne manifeste une tendance expansionniste vers l’ouest. D’abord simple hivernant dans nos contrées, cette grive est apparue nicheuse dans le Jura vers les années 1950. En Bourgogne, la première preuve de nidification date de 1975 et c’est en 1987 que les premiers indices ont été découverts dans le Morvan. La Grive litorne se rencontre plutôt dans le nord de la Bourgogne, souvent dans les fonds de vallées, et dans le Val de Saône. Nicheuse moins commune que la Grive musicienne (T. philomelos) et la Grive draine (T. viscivorus), elle est une migratrice et hivernante commune à abondante en France.
MULLARNEY K. & al., 1999, Le guide ornitho, Ouvrage, Delachaux et Niestlé : 400 p.
SIRUGUE D., 1997, Les oiseaux du Morvan, Ouvrage, Parc nat. rég. du Morvan, Saint-Brisson : 64p.