Morphologie

Taille : 22 cm de long et 55 à 60 cm d'envergure
Poids moyen : environ 100 g

Comme son nom l'indique, cet oiseau a le ventre blanc, de même pour la gorge, les deux étant séparés d'un colier brun. Les ailes sont brun sombre, tout comme le dessus du corps. De loin, dans le ciel, il apparaît plutôt noir et blanc. Il a la silhouette très aérodynamique de tous les martinets, mais il en est le plus grand représentant.

Habitat

C'est le martinet des zones montagneuses, dont il habite les plus hautes falaises. Il est beaucoup plus rare en ville que le Martinet noir.

Période de reproduction

Passant l'hiver en Afrique tropicale, Martinet à ventre blanc nous revient fin mars - début avril. Nichant dans des cavités rocheuses souvent inaccessible, il est difficile de dater la ponte. Toutefois, on sait que les jeunes sont nourris en juin et juillet. En août, des rassemblements de quelques dizaines d'oiseaux peuvent être notés près des sites de reproduction. En septembre, les premiers départs ont lieu.

Régime alimentaire

Le Martinet à ventre blanc chasse les petits insectes volants, souvent plus haut dans le ciel que le Martinet noir.

Relation avec l’homme

Sa nidification, bien qu'occasionnelle, sur des bâtiments urbains, peut le conduire à vivre au contact de l'homme. Mais ses moeurs très aériens et sa grande rareté n'en font pas un oiseau familier pour autant. Protégé en France, il est considéré comme en danger sur la Liste Rouge bourguignonne.

Réseau trophique

Capable d'atteindre des vitesses vertigineuses de 200 km/h et de changer brusquement de direction, le Martinet à ventre blanc n'a aucun prédateur parmi les rapaces, Faucons pèlerin et hobereau y compris. Seul le rat exerce une prédation notable sur les œufs et poussins.

Répartition géographique

Dans le monde, on le retrouve sur le pourtour méditerranéen et à l'Est jusqu'en Inde, au sud de l'Himalaya, et jusqu'en Afrique du Sud. En Côte-d'Or, une petite colonie est établie au cirque du Bout du Monde à Vauchignon, mais il semblerait qu'un ou deux couples se soient également installés sur l'agglomération dijonnaise depuis 2 ou 3 ans... reste à découvrir où !

Fiche rédigée par Antoine Rougeron (LPO Côte-d'Or)